Crédit : avez-vous pensé à souscrire à une assurance?

L’hypothèque et le cautionnement sont les techniques les plus courantes quand il s’agit de s’assurer de la solvabilité des emprunteurs. Toutefois, ces pratiques engendrent trop souvent des litiges entre les établissements et leurs clients. Et s’il existait une alternative? 

L’assurance-crédit est la solution tout indiquée. La couverture protégera aussi bien la banque que l’assuré, même avec les prêts immobiliers à très long terme.

Comment trouver l’assurance de prêt adéquate?

La solution la plus classique consisterait à passer d’une enseigne à une autre pour vérifier chaque proposition d’assurance, mais cela prendrait trop de temps. Le futur assuré peut également faire appel à un courtier expert qui le guidera sur le choix et les démarches à suivre. 

La meilleure option sera toujours celle des comparateurs en ligne. Les caractéristiques des offres sont bien détaillées et l’emprunteur a la possibilité de faire jouer la concurrence. L’assurance de prêt idéale sera celle qui correspond au profil du demandeur. État de santé, âge, profession, loisirs ou autres, tous les critères seront à prendre en considération.

En général, la prise en charge est fixée à hauteur de 35 % du coût total de l’emprunt. S’ils ont déjà souscrit à un contrat de groupe (celui proposé par la banque), les futurs assurés peuvent recourir à la loi Hamon 2014 et la loi Sapin 2 en 2016 et bénéficier du droit de résiliation et de changement d’établissement.

Choisir des garanties adaptées à sa situation

L’assurance emprunteur donne accès à des garanties obligatoires et facultatives, notamment avec un contrat individuel (autre que celui proposé par la banque). Afin que la couverture puisse présenter les prises en charge recherchées, il est important de s’assurer que les garanties correspondent bien à son style de vie. 

Certaines activités telles que les sports extrêmes et les déplacements fréquents en dehors du pays sont, par exemple, à prendre considération. La garantie décès est aussi à revoir dans le cas des seniors ou personnes atteintes d’une pathologie particulière.

Comment se muscler les jambes ?

Renforcer les muscles de vos jambes vous permettra de monter plus facilement les escaliers, de faire du vélo et même de marcher. Et parce que vos jambes, en particulier vos cuisses, ont tellement de masse musculaire, le renforcement des muscles des jambes par l’entraînement de résistance vous aidera à brûler des calories même lorsque vous êtes assis immobile.

« Le muscle peut vraiment brûler beaucoup de calories « , dit Michael J. Joyner, M.D., physiologiste à la clinique Mayo, qui étudie l’exercice et le vieillissement. « Quand vous avez plus de masse musculaire, vos muscles au repos brûlent plus de calories. »

Exercices pour renforcer les muscles des jambes

L’accroupissement est l’exercice le plus courant pour construire les quadriceps et les autres gros muscles de la cuisse. Mais les accroupissements doivent être faits avec soin pour éviter les blessures au genou. L’accroupissement de base consiste à tenir une barre d’haltère sur vos épaules derrière votre cou et à abaisser votre torse de quelques pouces en pliant vos jambes. Ne jamais aller jusqu’en bas – cela met beaucoup trop de pression sur les genoux.
L’accroupissement peut se faire sans poids, simplement en se tenant dos au mur. Il suffit de s’abaisser de quelques centimètres en pliant les jambes et de se relever. Ne jamais s’accroupir jusqu’en bas.
Une façon plus sûre de faire des flexions de jambes est d’utiliser une machine à flexions de jambes qui vous oblige à vous asseoir ou à vous allonger avec les pieds contre une plate-forme reliée à une pile de poids. Lorsque vous poussez contre la plate-forme, vous soulevez le poids. Ne jamais étendre les jambes jusqu’à ce que les genoux se bloquent, car cela pourrait causer des blessures. Répétez cet exercice 8 à 12 fois, jusqu’à ce que vos jambes soient fatiguées. Lorsque vous pouvez faire plus de 12 répétitions, augmentez le poids.
Une machine à cuisse construit les muscles de vos cuisses en vous faisant asseoir les genoux fléchis, les pieds bloqués derrière une barre attachée à une pile de poids. Lorsque vous tirez vers l’avant avec vos mollets, le mouvement fait travailler tous les muscles de vos cuisses. Une machine similaire exerce vos muscles ischio-jambiers, à l’arrière de vos cuisses. Allongez-vous le ventre sur le banc et accrochez vos talons sous une barre. Lorsque vous pliez les jambes et tirez la barre vers le haut, vous exercez l’arrière de vos jambes.
La fente pour les jambes est une méthode sûre et efficace pour travailler les jambes. Tenez un haltère dans chaque main, les paumes des mains tournées vers votre corps. Avancez avec les bras sur les côtés, parallèlement à votre corps, et pliez le genou de la jambe avant, la forçant ainsi à supporter le poids de votre corps. Retournez à votre position de départ et répétez avec l’autre jambe. Faites ceci 8 à 12 fois avec chaque jambe.
Pour développer les muscles du mollet, soulevez une barre d’haltère et tenez-la contre vos cuisses, ou tenez un haltère dans chaque main avec les bras pendus droit sur les côtés. Soulevez vos talons du sol 8 à 12 fois. Augmentez le poids de la barre ou de l’haltère à mesure que vous devenez plus fort.

Pour trouver plus d’exercices de musculation, rendez vous au Salon Body Fitness de Paris !

Tout pour choisir un comptable adapté à vos besoins

La réussite de la stratégie d’expansion de l’entreprise dépend en grande partie de la capacité des professionnels à gérer les ressources de la structure ainsi que les différents échanges réalisés. Pour ce faire, la société aura besoin des compétences d’un expert-comptable. 

L’intervention et les conseils de ce dernier l’aideront à mieux évaluer sa situation. Le choix de ce type de consultant dépendra de différents critères. Les cabinets sont de plus en plus nombreux à proposer leurs services en ligne, mais grâce à quelques astuces, les responsables d’entreprise n’auront aucun mal à trouver le profil adapté à leurs besoins.

Quels services?

Les prestations d’un expert-comptable dépendent du domaine d’expertise recherché par les entreprises. Dans tous les cas, afin de s’assurer du savoir-faire du consultant, le mieux serait de vérifier s’il est bien inscrit à l’ordre des experts-comptables

Cela signifie que ses capacités à réaliser un travail de qualité en respectant les normes comptables établies sont fiables. En cas de doute, un protagoniste du marché comme Novaa Expertise suggère de demander des références ou quelques exemples de ses anciennes réalisations.

Les honoraires

Les tarifs sont des critères décisifs. Toutefois, le niveau des honoraires ne doit pas suffire à prendre la bonne décision. Les prix peuvent varier en fonction des services demandés et du profil de l’expert-comptable. L’important est d’évaluer les besoins de la structure, de trouver les consultants potentiels pour ensuite confronter les offres et choisir celle qui présente le meilleur rapport qualité-prix.

La disponibilité

La capacité de l’expert-comptable à intervenir à chaque fois que l’entreprise a besoin de lui est essentielle. Bien sûr, il se peut que le cabinet envoie d’autres collaborateurs, mais l’important est de s’assurer que les tâches soient réalisées au bon moment pour une meilleure gestion des activités

La disponibilité ou encore la réactivité devra être prise en considération dans le choix d’un consultant. Certaines formes d’assistance peuvent se faire à distance, en ligne. Toutefois, le professionnel devra être joignable et capable de se déplacer en cas d’urgence.

Comment réussir à intégrer une IEP ?

Réussir à intégrer une IEP n’est pas une sinécure. Bien qu’il existe une dizaine d’Instituts d’Etudes Politiques (IEP) en France, les candidats à ce prestigieux concours sont nombreux. Qui plus est, le concours d’entrée se veut très sélectif : les élèves sont triés sur le volet. Pour bien se préparer et augmenter ses chances de réussite, voici quelques conseils pour ceux qui veulent se voir ouvrir grandement les portes d’une IEP.

Détenir les connaissances requises et revoir sa méthode d’apprentissage

Pour réussir à intégrer une IEP Paris, vous aurez à fournir de réels efforts. Outre le fait que vous devrez avoir un excellent niveau pendant toute la Terminale, il faudra également apprendre plus qu’un bon élève. Ce qui signifie que vous devrez effectuer des recherches plus poussées, et vous atteler à approfondir vos analyses. Par conséquent, développez votre culture générale. Familiarisez-vous avec différents types d’ouvrages qui traitent d’histoire, d’économie ou tout simplement de l’actualité. Élaborez également des fiches de lecture. Cela facilitera vos révisions lors de la préparation du concours.

Par ailleurs, il faut souligner que le concours d’entrée des IEP ne constitue pas le prolongement de l’épreuve du bac. Et cela, en ce sens où à la fin de la Terminale, ce qu’on attend de l’apprenant, c’est qu’il restitue les notions apprises en classe. Tandis que pour le concours de Sciences Po et des IEP, ce qui est évalué, c’est la capacité du candidat à dégager une problématique sur un sujet donné, et à dresser un argumentaire pertinent.

S’exercer toute l’année

La maxime « rien ne sert de courir, il faut partir à point ! » peut être appliquée aux élèves qui préparent le concours d’entrée des IEP. Il faut comprendre par là que vous devez commencer vos révisions au plus tôt. Entrainez-vous durant toute l’année. Vous avez la possibilité de prendre des annales récentes pour vous exercer aux dissertations.

Bien préparer son dossier

Avec un coefficient 5, le dossier est un élément non négligeable dans la phase d’admissibilité au concours Sciences Po. Il est donc capital de bien le peaufiner. Ce qui est le plus apprécié par les examinateurs, c’est surtout l’évolution et le travail des élèves. Pour ce qui est de la lettre de motivation, elle vise à jauger les véritables aspirations du candidat. 

Le recouvrement de créances : l’apanage de sociétés spécialisées

Lorsqu’un client débiteur se mure dans le silence, la mauvaise foi et la passivité, l’intervention d’une société spécialisée dans le recouvrement de créances peut être salutaire. Aujourd’hui, de nombreuses sociétés à l’image d’Agrege, proposent à leurs clients de recouvrer leurs créances pour eux. Au travers de cet article, voyons comment ces sociétés peuvent vous aider à améliorer vos finances.

Pourquoi recourir aux services d’une société de recouvrement ?

Que vous soyez un particulier ou une entreprise, vous avez besoin de récupérer vos créances dans les meilleurs délais. Une société de recouvrement de créances dispose des compétences et de l’expertise nécessaire pour intervenir avec diligence. Fort de son savoir-faire, elle utilisera différents leviers légaux pour efficacement faire pression sur le débiteur.

Partenaire de choix très aguerries, les sociétés de recouvrement ont l’habitude de coupler l’action des avocats et celle des huissiers pour mettre fin à de longues périodes d’impayées. Ces professionnels disposent d’outils et de méthodes à fort potentiel pour lancer des procédures amiables ou judiciaires.

Pour obtenir le paiement d’une dette, rien ne vaut l’intervention d’un spécialiste du recouvrement. En plus de gagner du temps, vous ferez des économies. En effet, vous n’aurez qu’un interlocuteur unique qui se chargera de remplir les missions que vous lui aurez assignées.

Lorsqu’une société de recouvrement prend contact avec un débiteur, celui-ci adopte une tout autre posture. En effet, en ayant un nouvel interlocuteur, avec qui il n’a aucun lien et aucune familiarité, il aura tendance à s’exécuter plus rapidement. La détermination et l’excellence connaissance juridique de la personne qu’il aura au bout du fil, lui feront craindre le pire.

Comment les sociétés procèdent-elles pour accomplir leurs missions ?

D’un cas à un autre, les agences de recouvrement privées adoptent des stratégies différentes. Néanmoins, elles ont toutes le mérite d’être aussi performontantes que persuasives. Et cela, que l’on ait affaire à un payeur négligent, à un mauvais payeur, à un débiteur insolvable, etc.

Le recouvrement de créances par téléphone est une technique hautement efficace qui apporte des résultats rapides. Elle permet de joindre le débiteur où qu’il se retrouve. Avec le recouvrement téléphonique, on est en mesure d’établir un dialogue permanent avec le débiteur. Et cela peut aboutir sur un accord.

La relance écrite (courrier, mail, SMS, etc.) est également un moyen dissuasif pour procéder à un rappel. De cette façon, le destinataire est informé des échéances liées à son remboursement. La lettre recommandée avec accusé de réception est requise pour les débiteurs de mauvaise foi ou pour le notifier d’une mise en demeure.

Les relances « face à face » permettent d’entrer directement en contact avec le débiteur. Un dialogue franc peut améliorer la communication et inciter le débiteur à s’acquitter de sa dette. En faisant preuve de fermeté tout en restant courtois, l’agent de recouvrement peut emmener le débiteur à honorer ses engagements.

Visites culturelles dans 3 villes incontournables d’Australie

Visiter le sol australien est une promesse de découvertes passionnantes pour de nombreux types de voyageurs. Ainsi, si vous vous intéressez surtout aux séjours culturels, vous ne pourrez qu’y trouver votre bonheur. Pour cela, voici quelques exemples de ce qui vous attend dans ces trois villes incontournables d’Australie : Melbourne, Sydney et Perth.

Melbourne : une ville immanquable d’un voyage en Australie

Melbourne, la capitale de l’État du Victoria, figure parmi les villes les plus prisées du pays des kangourous. Elle a aussi la prétention d’être la capitale artistique et culturelle du pays. Ce qui fait d’elle une ville immanquable d’un séjour en Australie, pour ceux qui sont en quête de découvertes culturelles. Dès votre arrivée dans la ville, vous ne pourrez qu’admettre le fait que la ville mérite bien sa réputation de « cité des arts ». En effet, vous ne manquerez pas de remarquer sur les murs les chefs d’oeuvres des artistes urbains armés de leurs aérosols.

En vous dirigeant vers la Federation Square, qui est la grande place du centre-ville, vous allez apercevoir des comédiens humoristes qui animent ce lieu incontournable de Melbourne. Non loin de là, vous allez trouver de nombreuses galeries dont en fait partie la National Gallery of Victoria. Cette dernière se distingue par sa vaste collection d’arts australiens. N’hésitez pas non plus à voir du côté du City Museum ainsi que du Melbourne Museum, afin d’en apprendre davantage sur la culture aborigène de cette région du pays continent.

La très emblématique ville australienne de Sydney et sa richesse culturelle

Sydney est considérée comme l’une des villes les plus emblématiques du cinquième continent. Ainsi, comme pour beaucoup de voyageurs, elle est sans doute l’une des étapes les plus importantes de votre périple en Australie. Vous allez alors y découvrir un grand nombre de sites culturels. À commencer par le célèbre Opéra de Sydney qui est le lieu dans lequel les plus grands artistes se produisent.

Dirigez-vous ensuite vers le quartier historique des Rocks. Ce dernier est apprécié à la fois par les gens du coin ainsi que par les visiteurs. On y vient alors pour visiter ses musées et ses galeries d’art, mais aussi pour profiter de l’animation de ses marchés. Puis, en allant à Paddington, vous allez pouvoir explorer l’espace multiculturel futuriste de Carriageworks. Par ailleurs, pour réveiller l’âme du mélomane en vous, vous avez notamment la possibilité d’aller au Basement (à Circular Quay), ou dans les quartiers d’Enmore ou de Newton, ou encore au State Theatre.

Perth, en Australie-Occidentale

Perth est une ville très appréciée des amateurs de road trip sur les terres australiennes. Mais elle est aussi une destination de choix pour les passionnées de culture. En effet, vous pourrez entre autres y admirer une immense collection d’art aborigène dans son Art Gallery of Western Australia. C’est également le cas pour l’Aboriginal Art Gallery de Kings Park. Vous pouvez aussi aller au Western Australian Museum pour en apprendre davantage sur l’histoire de la région. Ou peut-être préféreriez-vous les arts plastiques et vivants du Perth Institute of Contemporary Arts ?

Quelles sont les différentes techniques de forage ?

Il existe plusieurs façons d’exploiter l’eau souterraine. Le forage, technique de référence qui permet de creuser dans le sol afin d’atteindre une profondeur importante, permet de faire jaillir l’eau issue des nappes phréatiques à la surface. Cependant, un forage d’eau requiert des équipements spécifiques et des méthodes de forage particulières selon l’objectif souhaité et le type de terrain. Focus sur les différents types de forage.

Le forage marteau fond de trou

Le forage au marteau fond de trou (MFT) est une technique basée sur l’utilisation d’un marteau pneumatique. Pourvu de taillants, celui-ci est fixé à la base d’un train de tiges et animé en percussion par envoi d’air comprimé dans la ligne de sonde. Cet outillage permet de remonter des déblais de forage par le biais de l’air comprimé à haute pression. 

Cette technique est particulièrement appropriée au forage sur un terrain dur et homogène, jusqu’à 300 m de profondeur. Il favorise une meilleure observation des « cuttings » et réduit la pollution des zones de production. Elle est par contre déconseillée sur un terrain non consolidé ou plastique (argile, sable).

Le havage

C’est une technique qui permet de creuser le terrain à la base du tubage, en position verticale. Le havage est un procédé très simple car le tubage s’enfonce sous l’effet de son propre poids. Cependant, cette technique convient uniquement à un forage peu profond.

Le forage de type rotary

Le forage de type rotary utilise un trépan fixé sur une ligne de tiges tournant par mouvement rotatif. Il permet une meilleure pénétration car une pression verticale par presse hydraulique ou air comprimé se crée instantanément. Pour extraire les déblais, il suffit ensuite de faire circuler la boue de forage autour du train de tige. Cette technique est parfaite pour creuser en profondeur. De plus, elle convient à tous les types de sols (argileux, durs ou instables).

Le doublet géothermique profond

La technique du doublet combine deux d’eau de forage différentes : le forage de production et le forage de réinjection. Cette technique est particulièrement recommandée lorsque l’eau contenue dans le réservoir exploité est peu chargée en sel dissous. Il existe différents types de configurations possibles en termes de doublet. Une emprise au sol de 7 000 à 8 000 m² s’impose pour une plate forme de forage de ce type. Et en milieu urbain, il est indispensable d’avoir des appareils de forage compacts afin de limiter l’emprise au sol, et silencieux pour limiter les nuisances pendant les travaux.

Le forage par battage

Cette technique consiste à briser la roche en laissant tomber un outil (le trépan) régulièrement. Il s’agit d’un procédé traditionnel, spécialement adapté aux terrains durs. Pour protéger les parois du terrain, on utilise un tubage de travail.

Le forage par tubage à l’avancement

Comme son nom l’indique, le forage par tubage à l’avancement consiste à enfoncer un tube dans le sol, au fur et à mesure que le forage avance, afin de stabiliser la structure. Cette technique convient bien aux sols instables.

Le forage par tarière

Cette technique de forage requiert l’utilisation d’un outil similaire à une très longue vis. Cette vis permet notamment d’observer les matériaux remontés en surface. C’est la technique idéale pour réaliser une étude de terrain.

Comment choisir son meuble TV ?

Meuble TV design style contemporain en métal

Toute maison, du mois en France, possède au moins un téléviseur, habituellement positionné dans un salon, dans une chambre, une pièce prévue à cet effet, voire une cuisine. En tant qu’élément central d’une maison, pour réunir la famille sur le canapé dans le salon notamment, votre téléviseur à écran plat (abandonnez vite votre télévision cathodique si vous en possédez une !), nécessite d’être mis en valeur. C’est pourquoi, il est indispensable de disposer d’un joli meuble TV, esthétique, design et pratique, sur lequel poser votre téléviseur. De même, si votre téléviseur est accroché au mur, un meuble TV demeure nécessaire, ne serait-ce que pour habiller cet espace de votre maison et lui offrir des rangements supplémentaires dédiés au HiFi, multimédia… Voici donc quelques conseils déco pour bien choisir votre meuble TV.

Choisissez un bon angle de vue pour une meilleure posture

Il n’y a rien de pire que de devoir pencher le cou ou pivoter la tête pour regarder la télévision. Ce n’est ni bon pour le dos, ni pour les cervicales, d’autant plus que vous n’aurez pas une expérience agréable. Or, ce qu’on cherche quand on s’asseoit dans un canapé pour regarder un film, une émission ou une série, c’est vivre la meilleure expérience possible. Il est donc important que l’écran de votre téléviseur soit placé à la hauteur des yeux et que vous puissiez laisser, a minima, une distance de 3m entre vous et le poste de télévision. Vous pouvez, soit mesurer la taille que devra faire votre meuble TV afin que votre téléviseur soit placé à la hauteur de vos yeux (plus ou moins), soit acheter un meuble de télévision dont les pieds sont réglables sen hauteur.

Adaptez la taille de votre téléviseur à la largeur du meuble

Généralement, il est recommandé d’avoir un meuble TV plus large que la taille de l’écran, ce dernier étant mesuré en nombre de pouces tandis que votre meuble sera mesuré en centimètres. Faites attention à ne pas vous tromper dans les mesures ! Si votre intérieur vous donne la possibilité de faire l’acquisition d’un téléviseur grand format, assurez-vous que le support que vous choisirez n’est pas trop petit ou qu’il peut supporter le poids de votre téléviseur, ce dernier ayant généralement une base nécessaire à la répartition globale de la charge.

Choisissez votre meuble en fonction de l’aménagement de votre pièce

Ce n’est pas parce que l’aménagement de votre salon est biscornu ou que votre pièce est exiguë que vous devez renoncer à avoir un téléviseur aux dimensions que vous souhaitez. Choisissez par exemple un meuble de télévision pivotant qui vous permettra de trouver l’angle de vue optimale si votre canapé et votre télévisuer ne sont pas géométriquement alignés mais sont disposés en diagonale l’un par rapport à l’autre. Dans un tel cas, c’est le meuble TV qui doit s’adapter et non votre canapé qui doit se mettre en travers de la pièce… Choisissez donc un meuble d’angle, ce qui vous permettra judicieusement de choisir un poste de télévision plus large que la normale, malgré le peu d’espace que vous aurez. Au contraire, un meuble TV mural libère de l’espace sur votre meuble pour vous offrir une plus grande capacité de rangement, que ce soit pour des objets de décoration design (bougies, cadres, vases…) ou d’autres autres objets du quotidien.

Choisissez un meuble TV en accord avec le style de votre intérieur

Prenez en considération la décoration de votre intérieur avant de choisir votre meuble TV. Ne choisissez pas un meuble de télévision aux couleurs foncées si le reste de votre déco est dans des tons neutres, pastels ou ternes. Dans un loft, privilégiez un meuble TV de style industriel. Dans une maison décorée aux accents ethniques, privilégiez un meuble en bois exotique pour harmoniser l’ensemble. Vous disposez d’un intérieur au style moderne, épuré ? Craquez pour un meuble TV contemporain ! Chez Kare, vous pourrez trouver des meubles de télévision de différents styles : scandinave, vintage, industriel, ethnique, classique… Du mobilier 100% design !

Choisissez également le bon matériau pour votre meuble : en bois, en verre, en métal… Pour une meilleure longévité, nous vous recommandons les meubles en bois ou en métal. Si vous avez des enfants, le bois est fortement conseillé.

Le choix du style de votre meuble TV est une affaire de goût personnel. Faites en sorte qu’il s’adapte bien à l’ambiance générale de votre pièce. Bref, évitez les fautes de goût en ne mariant pas judicieusement les couleurs, les matériaux…

Comment conserver ses aliments

nourritureLa conservation des aliments est un réel enjeu dans la lutte contre le gaspillage alimentaire. Mais ça l’est aussi pour vos porte monnaie! Combien de fois avez- vous racheté des fruits que vous avez laissé pourrir? Combien de fois avez- vous jeté un aliment entamé mais pas fini?

Je vous rappelle que chaque ménage jette en moyenne 20 kg de nourriture par an (7 kg encore emballée!). Ce n’est pas rien et c’est peut- être dû à un manque d’informations.
Je vais vous donner 10 petits trucs pour réduire un peu ce gaspillage énorme.

Conserver les aliments plus longtemps

C’est parti!
Conservation des pommes de terre

Elles se rangent dans un endroit sombre, ce qui évite qu’elles ne germent. Mon grand- père les entreposait dans une cave et mettait deux pommes dans chaque cagette.
Carottes et poivrons tout mous

Les légumes qui ramollissent ne donnent plus vraiment envie, n’est- ce pas? Pour leur permettre de retrouver leur croquant et aussi l’espoir de se faire croquer, coupez- les, lavez- les et mettez- les à tremper au frigo dans de l’eau.
Salade flétrie

Il est très facile de redonner vie à une salade qui fait un peu la tronche… Tremper la entièrement, pendant au moins 45 minutes, dans une bassine d’eau sucrée (plongez- y simplement un morceau de sucre).
Champignons

Les champignons frais se perdent vite… à mon grand regret. Mais j’ai trouvé la solution pour les conserver plus longtemps. Il suffit de les garder enveloppés dans du papier journal.
Tomates

Cette astuce consiste simplement à les congeler. Mais pas entière… Il vous faut tout d’abord les peler et les couper en dés. Avez- vous déjà essayé de peler une tomate fraîche, sans aucune préparation? Une vraie galère! Pour les peler très facilement, plongez-les une minute dans de l’eau bouillante. Vous verrez, c’est beaucoup plus facile comme ça! ??
Pêches, poires et pommes

Vous n’avez pas fini votre fruit? Vous préférez peut- être en garder la moitié pour le goûter? Alors arrosez le de jus de citron. En effet, le jus de citron empêche l’oxydation dans l’air. Fini les morceaux de fruits tout marron!
Pain dur

A défaut d’avoir des poules ou des canards près de chez soi, le pain dur peut retrouver son croustillant et nourrir la famille. Humidifiez un peu le morceau de pain et mettez- le au four. Sinon vous pouvez parfaitement accomoder les restes en préparant du délicieux pain perdu! Un peu de lait, un oeuf, du sucre ou de la cassonade et à la poêle… hummmmm!
Citron

Je conserve souvent une moitié de citron dans la porte du frigo. Reste d’une préparation de cocktail de la veille… ?? Le problème est qu’il flétri assez vite et perd son jus.

Si vous n’avez besoin que de quelques gouttes il vous suffit de percer un petit trou dans l’écorce et de presser. Pour le rebouchage du trou, un cure dent sera parfait!
Crème fraîche

De la crème fraîche qui commence à jaunir? Beurk… C’est que le pot n’est pas bien hermétique ou que la date de péremption (DLC) est bien dépassée… Transférez votre crème fraîche, après une première utilisation, dans un récipient bien hermétique et laissez au frigo. Elle peut ainsi se conserver un mois entier!

Vous avez compris que pour conserver correctement les aliments, rien ne vaut de bons petits trucs de grands mères. Pour en savoir plus sur la conservation des aliments au frigo ou le gaspillage alimentaire je vous invite à lire ou à relire ces deux articles: Gaspillage alimentaire: les bons gestes anti- gaspi et Gaspillage alimentaire et conservation des aliments

Avez- vous d’autres petites astuces à nous confier? Quelques secrets bien gardés?

Le rôle des nouvelles technologies sur le patrimoine

numerique-patrimoineOn associe de plus en plus les vieilles pierres aux nouvelles technologies. Des études, des colloques, des expériences montrent les effets que les nouvelles technologies engendrent sur le patrimoine. Grâce à des procédés d’une modernité extrême, on découvre des pans entiers de notre patrimoine qui avaient disparu, on le restitue dans son contexte historique, on le perçoit mieux, on se le réapproprie.
Des monuments révèlent des choses insoupçonnées jusqu’alors grâce à l’utilisation de nouvelles techniques, les images de synthèse établissent un diagnostic précis de l’état d’un édifice avant sa restauration. Les cédéroms permettent de reconstituer l’ensemble d’un monument ou d’un vestige, faisant apparaître des pans disparus et révélant la démarche et les motivations du créateur de l’époque. La numérisation des archives préserve à l’infini le contenu du document et le rend consultable à tout moment, aussi bien par le chercheur que le grand public. Ainsi les nouvelles technologies permettent de protéger le patrimoine, de le valoriser mais aussi d’accroître les connaissances sur le sujet, que l’on soit scientifique ou citoyen lambda.
Nous avons privilégié trois axes pour analyser le rôle que les nouvelles technologies jouent sur le patrimoine : la protection, la valorisation et la diffusion du patrimoine. Si les nouvelles technologies permettent sans aucun doute d’élargir et d’affiner notre regard sur le patrimoine, elles posent aussi des questions d’ordre déontologique.

Les nouvelles technologies sont un moyen de protéger le patrimoine

Leurs effets sont mesurables aussi bien dans la conservation des archives que dans la restauration des édifices.

La conservation des archives

Comment conserver à long terme des documents dont certains sont menacés, fragilisés ou même détériorés physiquement ? Par la numérisation qui permet de préserver à l’infini le contenu du document. A chaque fois, on change le support, seul le contenu importe. Pourtant ce procédé ne va pas sans difficulté. Certains estiment qu’il faut conserver le document ancien, d’autres pensent à l’inverse qu’il faut sans cesse convertir les documents anciens vers les nouveaux formats. D’autres encore affirment qu’il faut améliorer les logiciels afin de pouvoir lire les anciens formats sur du matériel nouveau.
Finalement la difficulté est liée à la constante évolution de la technologie qui rend obsolètes les supports. Les premiers cédéroms des années 80 sont difficiles à lire, illustrant finalement la fragilité des supports liés aux nouvelles technologies. Les grandes institutions telles que le Louvre, la Bibliothèque nationale de France (BnF), l’Institut national de l’audiovisuel (INA) ou la Réunion des musées nationaux (RMN) enregistrent tous les documents sur cassette numérique. Mais la BnF fait en plus des copies sur des disques en verre trempé gravé dont la durée de vie est estimée à 100 ans. A l’INA, les opérations de sauvegarde jouent un rôle important. On s’efforce de transférer l’image ou le son d’un support physique dégradé sur un support neuf pour en pérenniser la conservation. Quand le support est trop dégradé, on numérise l’image directement.
En fait l’archivage numérique est indispensable car certains documents se périment mais la qualité est moindre. L’autre problème qui se pose réside dans le choix des documents numérisés. A chaque vague de numérisation, de nombreux documents sont rejetés car ils sont jugés secondaires. Or comment déterminer aujourd’hui ce qui peut constituer demain du patrimoine ? C’est à cette question que les conservateurs et les archéologues sont de plus en plus confrontés.

La restauration du patrimoine

Grâce aux nouvelles technologies, on peut mesurer précisément les dimensions d’un édifice, mieux appréhender ses contours. L’image numérique permet de déceler les altérations d’une œuvre et d’établir ainsi un diagnostic d’état pour préparer éventuellement les interventions du restaurateur.
Récemment, à partir d’images numériques, les chercheurs de l’École nationale supérieure des télécommunications ont établi un protocole de recherche pour préciser l’état de l’œuvre avant son départ et à son retour. Ce système est contraignant car les prises de vue doivent s’effectuer au millimètre près. Mais la caméra infrarouge permet d’accéder à des choses insoupçonnées. Un tableau de Corot a ainsi révélé des dessins sous-jacents, on est ici au carrefour de la connaissance et de la restauration. Les nouvelles technologies permettent de découvrir des pans inconnus d’une œuvre et notamment de mieux appréhender sa maturation.
Sur un autre registre, la maquette de synthèse propose une nouvelle interprétation de l’édifice, sans doute plus globale et qui aide à sa compréhension. Le modèle interactif intègre toutes les subtilités et toutes les déficiences de l’édifice, révélant ainsi l’ensemble des connaissances. A partir de ce constat, les travaux de restauration peuvent se dérouler. Par exemple, après les travaux, les modifications sont greffées sur la maquette sans que soit effacé l’état originel, et informent sur l’histoire récente de l’édifice. Des études de poussées et de charges sont simulées et les déformations enregistrées. La maquette de synthèse est aussi particulièrement adaptée lorsqu’il s’agit de montrer des objets fragiles ou menacés et des sites inaccessibles, comme les grottes sous-marines par exemple.
Les chercheurs utilisent enfin le relevé d’architecture qui procède de l’objet bâti et non de l’idée architecturale que l’on s’en fait. Les scientifiques ne s’appuient plus sur des shémas mentaux. Avec l’introduction des techniques du relevé dans l’univers de l’informatique, ils appréhendent mieux la forme effective du bâtiment.
Ces techniques qui constituent un apport révolutionnaire dans le domaine de la restauration participent aussi à la valorisation du patrimoine.

Les nouvelles technologies offrent des outils pour valoriser le patrimoine

Lorsqu’on évoque la valorisation du patrimoine, on pense aux nouvelles découvertes opérées sur des monuments, des sites ou des tableaux mais aussi aux reconstitutions virtuelles d’édifices disparus.

Le cas des visites virtuel

Cette expression correspond à une réalité qui s’est développée au cours de ces dernières années. Premier aspect : le cédérom. Sa grande force n’est pas d’offrir une visite « comme si vous y étiez » mais plutôt de montrer « mieux que si vous y étiez ». Si l’élément tactile est irremplaçable, la connaissance, elle, peut s’améliorer. La présentation de l’édifice, le style de l’écriture et la restitution du contexte historique dans lequel l’œuvre a été créée peuvent informer davantage le public qu’une simple visite physique. En valorisant le patrimoine, les nouvelles technologies relèvent le défi de la connaissance et de la cohérence. La difficulté réside dans le fait de trouver l’équilibre pour être à la fois pédagogique et ludique. La collaboration des conservateurs et des scénaristes est à ce titre fondamentale. Le cédérom consacré au Centre Pompidou renvoie à l’œuvre originale mais il va plus loin, étant lui-même une véritable œuvre d’art.
L’autre élément qui contribue à enrichir notre patrimoine, c’est la construction d’un site à l’identique. Lascaux 2 par exemple a été mis en place pour protéger les peintures de la grotte qui s’abîmaient sous l’effet du gaz carbonique provoqué par l’afflux des visiteurs. Cette réplique permet aux visiteurs de continuer à visiter la grotte tout en protégeant l’originale, désormais fermée au public. La valorisation du patrimoine existe mais elle n’est pas déterminante.
Prenons l’exemple de la grotte de Niaux dans l’Ariège. Dans ce cas, le fac-similé valorise complètement le patrimoine. L’originale reste ouverte. La réplique n’est là que pour améliorer la connaissance. Pour preuve : la restitution des peintures avec leurs détails innombrables et cachés grâce au procédé de la photographie à la lumière ultraviolette. Dans ce cas, la restauration effectuée équivaut à une vraie valorisation. Le public peut voir des peintures plus proches de la réalité préhistorique que les originaux eux-mêmes.

L’apport des nouvelles découvertes scientifiques

On vient de le constater, une restauration débouche souvent sur une valorisation. C’est pourquoi la limite est souvent ténue entre les deux. Les procédés que l’on a énumérés dans le paragraphe consacré à la restauration jouent un rôle essentiel dans la valorisation d’un site, d’un édifice ou d’une peinture.
La caméra infrarouge révèle des esquisses sur un tableau. La Marietta de Corot, l’un des plus beaux nus de l’histoire de la peinture, a révélé un dessin sous-jacent. La caméra infrarouge a donc permis la découverte d’une nouvelle œuvre qui nous renseigne sur le travail préparatoire et les dispositions intellectuelles du peintre à l’époque. Le Louvre abrite de nombreux dessins préparatoires effectués par Corot. On peut ainsi apprécier la maturation et l’évolution intellectuelle de l’artiste.
Grâce aux images de synthèses, on peut aussi reconstituer les pans disparus d’un édifice. La restitution en images de synthèse de la Tholos de Delphes est à cet égard très intéressante. Les images ont permis d’enrichir le volume architectural en lui redonnant son ornementation sculptée et sa décoration. C’est le même cas de figure avec la réplique de la grotte de Niaux. La restitution en relief a permis de retrouver le contexte de la caverne, de percevoir les choix de l’époque. Les images ne sont pas le fruit du hasard mais d’un calcul scientifique du volume des salles. Un problème déontologique se pose alors : ce travail nécessite une collaboration totale entre l’archéologue ou le restaurateur et l’informaticien ou le scénariste. La réalité scientifique ne doit pas s’évaporer sous les coups de la virtualité.
Ainsi ces procédés ultramodernes permettent, s’ils sont utilisés à bon escient, d’enrichir le patrimoine, mais aussi notre connaissance. Les nouvelles technologies sont en effet un vecteur extraordinaire pour diffuser le patrimoine.

Les nouvelles technologies facilitent la diffusion du patrimoine

Grâce aux nouvelles technologies, le chercheur fait de nouvelles découvertes, valide plusieurs hypothèses et précise ses conclusions. Mais surtout, ces recherches sont consultables instantanément aussi bien par le scientifique que le simple citoyen. Leur communication est immédiate et planétaire. Un chercheur américain communique à son confrère français ses travaux par fichiers numérisés et inversement. Un étudiant sénégalais accède au Louvre sans se déplacer. La Joconde est vue, observée et analysée aux quatre coins du monde.
Un second aspect, plus récent, participe à la diffusion du patrimoine. Il s’agit des centres multimédia dont certains s’apparentent à de véritables cybercentres. Le plus significatif est celui abrité par l’abbaye de Fontevraud.

Parmi les chercheurs mais aussi vers le grand public

Les nouvelles technologies bouleversent la recherche par les nouveaux instruments qu’elles mettent à disposition des chercheurs. L’image numérique modifie la relation du scientifique au document image. La possibilité d’agrandir les images avec une très bonne définition et une très grande liberté facilite la lecture du document et donc son interprétation. Cet élément conjugué avec l’intérêt du stockage donne aux travaux des scientifiques plus de flexibilité. Chacun peut consulter instantanément les hypothèses de travail du confrère. L’émulation est totale. Les conclusions des uns et des autres peuvent être regroupées dans un corpus numérique susceptible de s’enrichir à tout moment. Les maquettes de synthèses qui restituent tel ou tel édifice évoluent en temps réel. L’un découvre une voûte, l’autre la crypte et c’est tout l’édifice qui se transforme, presque sous nos yeux.
Car le public est étroitement associé à ces recherches et à ces découvertes. Même s’il n’a pas accès à certains documents qui sont réservés à des professionnels (comme c’est le cas à l’INA par exemple), le citoyen peut consulter la plupart des documents et archives regroupées dans de gigantesques bases de données. Les médiathèques, les photothèques s’inscrivent le plus souvent au sein des bibliothèques. A la BnF, au centre Pompidou, le public accède à des images, des sons et des écrits qui ont été numérisés. On peut consulter les cédéroms consacrés à des édifices, des musées ou des vestiges. Des vestiges français, mais aussi étrangers. Le Louvre ou Louxor depuis Pompidou, c’est possible. De véritables bibliothèques numériques sont en train de se développer.
Ce mouvement s’opère par l’intermédiaire des musées, des bibliothèques ou même des monuments traditionnels. Certains d’entre eux, à forte valeur symbolique, deviennent même des centres de recherche alliant l’étude du patrimoine et des nouvelles technologies.

La création d’un cybercentre patrimonial : le cas de Fontevraud

L’abbaye royale de Fontevraud, qui constitue l’ensemble monastique le plus important d’Europe, a fêté au mois d’octobre ses 900 ans d’existence. Plusieurs manifestations sont organisées. Un colloque intitulé « Le virtuel et la pierre » a lieu les 25, 26 et 27 octobre. Il s’agit de réfléchir aux relations qui existent entre le patrimoine et le multimédia. Comment les nouvelles technologies peuvent-elles permettre de reconstituer virtuellement des édifices en partie disparus? Comment peuvent-elles transformer l’image d’un site?
Mais ce colloque symbolise en fait le lancement de plusieurs manifestations autour des relations entre le patrimoine et le multimédia qui se dérouleront tout au long de l’année. Des classes de patrimoine seront accueillies régulièrement. Un parcours virtuel mettant en valeur certaines parties de l’édifice sera organisé. La projection d’un film en images de synthèse est prévue sur l’un des murs du couvent du Grand Moûtier. Enfin, l’abbaye va être un lieu de résidence à la fois pour les artistes et les historiens qui pourront confronter leurs points de vue, leurs hypothèses et éventuellement tirer un certain nombre de conclusions.
L’idée est de faire de Fontevraud un véritable cybercentre qui soit un site de référence en matière de recherche, de création et de formation dans les domaines de la conservation patrimoniale et de la création multimédia. A terme, l’abbaye pourrait se transformer en une sorte de Villa Médicis du numérique et être ainsi un centre européen de création et de formation.
En transformant un monument à forte valeur patrimoniale en centre multimédia, on facilite sa protection et sa valorisation, mais surtout on élargit sa diffusion. Un nouveau public va s’intéresser à l’édifice en raison des connexions que les nouvelles technologies peuvent créer avec d’autres disciplines : l’art, l’histoire ou la science.

Les effets positifs que les nouvelles technologies engendrent sur le patrimoine sont certains. Des dangers et des difficultés existent néanmoins. Le rôle des conservateurs, des scientifiques, des artistes et des informaticiens est à ce titre primordial. La présentation du patrimoine ne doit pas s’effectuer au détriment de l’exactitude historique.
D’une manière plus globale, il faut aussi s’interroger sur le risque de devenir amnésique en raison de notre foi numérique. Car plus la technique est sophistiquée, plus la communication est immédiate, intense et planétaire et plus elle risque d’être éphémère, à moins d’être classée immédiatement « historique ». Or seulement 10% des archives sont numérisées, le reste est rejeté, donc le risque de voir notre mémoire éparpillée et finalement atomisée est bien réel.