Pourquoi protéger son invention ?

Dans le domaine de l’innovation, plusieurs modèles existent. Tandis que certains se penchent vers l’open source, d’autres continuent de déposer des brevets d’invention. Loin d’être démodé, l’obtention d’un brevet est la garantie de protéger à la fois ses inventions et ses intérêts. 

Contrôler l’usage de son invention

Pour avoir un brevet, il faut bien sûr être un inventeur dont l’idée est assez créative pour être brevetable. La notion de brevetabilité est essentielle, car tout ne peut pas être protégé. Aussi la loi ne protège-t-elle pas l’idée en elle-même, mais la solution technique qui en résulte. Ainsi vous ne pouvez pas demander un brevet pour un concept déjà commercialisé, et encore moins pour quelque chose qui dispose d’une antériorité. En France, le dépôt de brevet se fait auprès de l’INPI. L’institut National de la Propriété Industrielle reçoit et centralise les demandes, afin de les examiner. La procédure engage des frais de la part de l’inventeur, qu’il obtienne son brevet ou non. C’est pourquoi il est important de le rédiger dans les règles de l’art. Le plus souvent il est conseillé de faire appel à un conseil en propriété industrielle

J’ai obtenu le brevet de mon invention, qu’en faire ?

Une fois le brevet en poche, libre à vous de le valoriser ! Pour ce faire, vous avez la possibilité de proposer votre invention en licence d’exploitation, pour les personnes qui pourraient en avoir l’usage. C’est une option intéressante lorsque l’on n’utilise pas soi-même invention. Quand c’est le cas, le brevet vous octroie le monopole pour une durée de 20 ans. C’est autant de temps durant lequel vous être entièrement protégé contre la contrefaçon grâce aux moyens de l’État. En contrepartie, votre brevet a été dévoilé et chacun peut en consulter le contenu. Ainsi, même si vous êtes le seul titulaire du brevet, cela ne bride pas l’innovation en France !