Les otages enlevés dont 79 élèves de la Presbyterian Secondary School de Nkwen à Bamenda et certains de leurs superviseurs sont libres. Toutefois, le principal et un enseignant du collège sont toujours en captivité. Pour mémo, ils ont été enlevés dans la matinée du lundi 5 novembre 2018 par des personnes identifiées comme des terroristes sécessionnistes. Rappelons dailleurs que lenlèvement est lun des modes opératoires de ces derniers.
Cette nouvelle a fait le tour des médias aussi bien nationaux quinternationaux. Toute la
presse a unanimement condamné cet enlèvement et en a appelé à leur relaxe. En effet,
lenlèvement de ces collégiens, à limage de lenlèvement des 200 jeunes élèves nigérianes
par la secte Boko Haram en avril 2014 a ému lopinion publique. Sur la toile, nous avons vu
fleurir le hastag « bring back our boys » qui nest pas sans rappeler le hastag « bring back our
girls ». Le Secrétaire Général des Nations-Unies, dès le lendemain, appelait également à la
libération de ces collégiens.
Dès lannonce de cet enlèvement, les forces de lordre ont pris des mesures afin de retrouver ces enfants et la nouvelle de leur libération est enfin tombée le 7 novembre. Ils ont été retrouvés très tôt dans la matinée de mercredi, abandonnés par leurs ravisseurs. Le porte-parole de la défense a expliqué que grâce aux efforts des services de renseignement, les ravisseurs avaient été localisés et leurs téléphones avaient été mis sur écoute. Ces avancées ont rapidement permis aux forces de lordre de circonscrire le périmètre dans lequel ces élèves étaient retenus captifs. La police a ensuite bouclé le périmètre et face à cette pression les ravisseurs ont libéré les collégiens. Cest dailleurs le moment ici de rendre un vibrant hommage à nos forces de lordre qui ont rendu possible cette libération sans heurts. En effet, en empêchant toute possibilité de contre-attaque, ils ont limité les risques encourus par les otages.
Nous pouvons également ajouter que la pression de la communauté internationale a aussi joué sur le mental de ces terroristes en mal de reconnaissance. Ces derniers, certainement adeptes des réseaux sociaux, ont dû comprendre quils avaient commis lerreur de trop, qui leur enlevait le peu de capital sympathie quils auraient pu espérer. Gageons dès lors que la condamnation de cet enlèvement par la communauté internationale les ramènera à la raison.
En attendant nous pouvons affirmer que tout est bien qui finit bien !
ANNEXES :